Quand le zona laisse des séquelles tenaces
Le vrai danger réside dans les complications neurologiques. La névralgie post-zostérienne transforme parfois l’épisode en calvaire prolongé, avec des douleurs neuropathiques chroniques durant des mois, voire des années.
Les zones à risque ? Le visage (zona ophtalmique) ou l’oreille, pouvant affecter vision ou audition. D’où l’urgence de consulter dès les premiers signes, surtout après 50 ans ou en cas d’immunodépression.
La bonne stratégie : anticiper et soulager
L’arme maîtresse : les antiviraux (valaciclovir, aciclovir), idéalement dans les 72h. Associés à ces gestes apaisants :
- Humidifier les lésions avec des compresses d’eau fraîche (sans les percer).
- Privilégier des matières douces comme le lin pour limiter les frottements.
- Booster son immunité par un sommeil réparateur et une alimentation riche en vitamine B.
Prévention : le vaccin comme bouclier

Le vaccin (Shingrix®) réduit de 90% les risques après 50 ans. Une option judicieuse, sachant qu’une personne sur trois développera un zona dans sa vie.
Au quotidien, gérer son stress, respecter son horloge biologique et écouter son corps reste la meilleure vigilance. Parce que le zona, comme un mauvais rêve, préfère les organismes fragilisés.
Notre peau murmure, à nous de décrypter ses messages.
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