Quand le corps perd le contrôle
Certaines affections neurologiques ou musculaires perturbent la déglutition inconsciente pendant le sommeil. La salive s’accumule alors comme dans un verre trop plein. Pas de panique : ces cas restent marginaux face aux causes bénignes comme une simple mauvaise position.
RGO : l’irritant invisible
Les remontées acides stimulent la production de salive protectrice, créant un cercle vicieux. La nuit, surtout si la tête est basse, ce surplus peut facilement s’évacuer… sur votre taie d’oreiller.
À tester : surélever son matelas de 10 cm et dîner léger (exit les plats gras après 20h).
Effets secondaires médicamenteux
Antidépresseurs, neuroleptiques ou même certains antihistaminiques peuvent surstimuler les glandes salivaires. Un début de traitement coïncide avec le problème ? Parlez-en à votre pharmacien.
Apnée du sommeil : le signal d’alarme
Les pauses respiratoires nocturnes obligent à garder la bouche béante, favorisant à la fois ronflements et salivation excessive. Si vous ajoutez une fatigue matinale inexpliquée, une consultation s’impose.
Kit de survie anti-bave nocturne
- Position : dos plat, tête légèrement relevée avec un oreiller mémoire de forme.
- Respiration : humidificateur d’air et bandelettes nasales en cas d’allergies.
- Repas : dîner 3h avant le coucher, limitant alcool et caféine.
- Musculation buccale : exercices de langue ou mastication de gomme sans sucre 10 min/jour.
- Vigilance : si le problème persiste 2 semaines malgré ces ajustements, consultez.
L’essentiel à retenir
Ce phénomène naturel devient gênant qu’à partir d’un certain seuil. Quelques adaptations suffisent généralement à rétablir l’équilibre – mais écouter son corps reste la clé. Après tout, même nos petits dérèglements ont leur utilité : ils nous rappellent de prendre soin de nous avec bienveillance.
Parce qu’une nuit sereine passe aussi par ces détails en apparence anodins… mais si révélateurs !
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