Il faut aussi envisager que ce mouvement puisse être dénué de toute intention cachée. Chez certaines personnes, il peut s’agir d’une simple habitude nerveuse, un tic incontrôlé qui se manifeste lors des interactions sociales, au même titre que jouer avec un stylo ou se toucher le visage.
Pour le vérifier : portez attention à sa manière d’agir avec les autres. S’il reproduit ce geste de façon systématique, il y a fort à parier que cela ne vous est pas spécifiquement destiné.
-
Un signe de reconnaissance ou une complicité partagée
Plus anecdotique mais tout aussi significatif : au sein de certains groupes soudés, cette effleuration peut fonctionner comme un rappel discret d’une histoire commune, une sorte de rituel propre au cercle. Elle sert de référence à des moments vécus ensemble, à des plaisanteries ou des codes internes.
Dans ce cas précis, l’objectif n’est ni amoureux ni amical au sens large. C’est une manière non verbale de dire « je me souviens » ou « nous appartenons au même clan ».
Les clés pour une interprétation juste
Pour éviter de vous méprendre, il est crucial d’analyser le contexte global dans lequel ce geste apparaît :
- Quel est le lien qui vous unit ? S’agit-il d’une nouvelle connaissance, d’un collaborateur habituel ou d’un ami de longue date ?
- Quels autres indices non verbaux observez-vous ? Une gestuelle ouverte, une voix qui baisse, une attention soutenue… ou au contraire, une attitude détachée ?
- Ce geste vous semble-t-il réservé à votre attention ? S’il présente un caractère unique, l’intention est probablement particulière. Dans le cas contraire, c’est probablement une caractéristique de sa communication.
Preuve que le corps parle parfois plus fort que les mots, et qu’une simple rencontre de paumes peut véhiculer toute une palette d’émotions.